bien sympa, hier soir, autour d’un verre au café de la place. Nous étions 10 tout rond (mais pas pleins…) pour un échange sur l’état de la pratique du vélo à Périgueux, les perspectives d’action et le cadre de celle-ci pour notre collectif.
Tous pratiquants du vélo au quotidien, nous avons repéré des points noirs dans les aménagements de la voirie urbaine.
Nous regrettons unanimement l’absence d’une vraie politique d’équipement public permettant aux cyclistes de se sentir en sécurité. Si la création d’un réseau de voies cyclables protégées est évidemment une carte à jouer pour y parvenir, le sentiment de sécurité peut également venir de règlements concernant un partage plus harmonieux de l’espace entre les différents modes de déplacement. La limitation de la vitesse en ville à 30 km/h, autorisant les vélos à emprunter les rues dans les deux sens en toute légalité, peut par exemple être aussi envisagée. L’expérience toulousaine montre que les accidents sont paradoxalement moins nombreux depuis que les cyclistes peuvent circuler dans les deux sens. Le ressenti général est celui d’un apaisement de la circulation et des modes de conduites.
Le sentiment d’être mieux considérés et encouragés à prendre le vélo peut venir aussi d’aménagements simples et peu coûteux comme les espaces réservés aux feux tricolores (un espace d’attente permettant aux vélos de passer devant la file des voitures patientant au feu rouge) ou encore le « tourne-à-droite » au feu rouge autorisé aux vélos par un petit panneau triangulaire…
Devant l'hôtel de ville de Périgueux, samedi matin. Par ailleurs, Vélorution sera présent pour une réunion du « groupe vélo » à la mairie de Périgueux, mercredi prochain 23 septembre, et nous suivons grâce à Olivier, le travail du Grand Périgueux autour de la « plateforme de mobilité », qui pourrait avoir des développements nous intéressant.
Enfin, une question importante dans l’ordre du jour concernait la mutation de notre collectif en association. Cette transformation aurait bien des avantages et un inconvénient majeur : celui de la lourdeur de gestion du processus règlementaire préfectoral… D’un autre côté, nous pourrions recenser plus facilement nos soutiens actifs, qui vont bien au-delà des participants à nos rendez-vous « Vélorution »… Nous aurions une représentation légale qui nous permettrait de nous inscrire dans des actions ouvertes aux seules assos (nous étions au forum des associations de Périgueux, samedi dernier, grâce à notre rapprochement des « Amis de la Terre », merci à eux !) Nous pourrions aussi avoir une trésorerie propre et solliciter d’éventuelles subventions…
L’idée ne fait pas l’unanimité, mais le sentiment majoritaire est que nous pouvons poursuivre la réflexion, par exemple en rencontrant dès que possible les membres de Vélocité (Bordeaux), avec laquelle le développement d’un réseau qui s’est déjà étendu jusqu’à Angoulême est possible. Vélocité a une expérience, une représentativité, et une reconnaissance de la part des collectivités locales qui nous semblent positifs dans un éventuel partenariat à développer.
Le détournement rigolo d'un logo et de son thème (we cyle / recycle) Rendez-vous samedi 10 octobre, rue Taillefer, à partir de 9 h 30, pour une nouvelle vélo-parade !
Article original : http://pxvelorution.over-blog.fr/2015/09/une-reunion-d-etape.html